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11 novembre 2007

Montmartre blues

Oh Montmartre, mamelon prétentieux, tu t'offres au foule tout en te refusant a moi.
Oh Montmartre, je parcours tes flancs tel un amant fiévreux.
Oh Montmartre, tu es offerte devant moi comme une maîtresse caline.
Oh Montmartre, source infinie d'inspiration tu es ma muse.

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7 juillet 2005

tranchee de vie

La pluie a cesse, depuis le milieu de la nuit, mais il n'empeche que le sol gorger d'eau, de dechets, de morceaux d'acier de bois en tout genre, ainsi que des corps en putrefactions, n'arrive plus a drainer le surplus qui laisse au milieu du passage une mare d'eau croupie ou seul les rats s'aventure pour une toilette ou ils ressortent plus sales qu'avant. Cela fait trois jours qu'ils attendent le genie qui doit tenter de purger le fond de la tranchee, ou alors leur faire des pillotis pour se deplacer au sec. Mais le lieutenant se demande si l'ordonnance est arrivee aux lignes arrieres, le bombardement du debut de semaine a fortement endommage les boyaux de communication, et les lignes telephoniques sont toujours H.S.!! Seul un homme est a la vigie, les autres sont terres dans des trous creuses a meme les parrois de la tranche, les abris souterrains etant innondes et infestes de rats. De temps en temps, le lieutenant envoit une partouille pour verifier que le 125eme est bien a cote d'eux et en plus cela evite aux hommes de trop s'endormir et de devenir fous. Toutes les nuits les lignes adverses envoient par intermittence des fusees eclairantes pour empecher la tranche de dormir, ce a quoi les hommes repondent par un tir de mitrailleuse, voir un lancer de grenade, tout de suite reprime par le lieutenant, ils sont coupes de l'arriere, ils ne peuvent se permettre de gaspiller leurs munitions. Les invectives du lieutenant sont suivies par des rires provenant de la tranchee d'en face, qui se trouve a moins de vingt metres.
Il y a 6 jour, la premiere classe Farole, a eu un coup de folie, les bombardements l'ont effraye ajouter a cela un manque de sommeil, la faim et la soif, tout d'un coup il est sorti de son trou c'est leve, il a depose son arme et son casque, il s'est dirige dans l'indifference generale vers l'echelle, l'a gravie puis a marche en direction des barbeles, a l'approche de ceux-ci la sentinelle adverse l'ayant apercu lui envoya deux bastos dans les genoux, le pauvre s'effondra dans les barbeles en hurlant. Ses camarades tenterent bien d'aller le chercher mais a chaque fois ils etaient acceuillis par des tirs de mitrailleuse. Il mis trois jours avant de mourir, pendant ce temps il n'a pas cesse de gueuler. Ils essayerent bien de lui envoyer de la nourriture, et de le soutenir moralement en lui criant de messages de soutient, mais tout cela etait derisoire, le lieutenant ne voulu pas risquer la vie de deux hommes pour aller le chercher.
Tout d'un coup un bruit, dans un meme mouvement tous les hommes prirent leur arme, de la boue, des cailloux tombent dans l'eau au milieu de la tranchee un individu venant de l'arriere tombe egalement avec un "Et merde" venant du coeur, quand il se releve il est entoure de canons et de baillonnettes!!
"Ca va les gars, je suis l'ordonnance du colonel ou est votre lieutenant, j'ai un message pour lui", sans dire un mot la compagnie designe l'abrit du lieutenant. "Voici les nouvelles mon lieutenant, vous allez etre en permission vous et vos hommes mais avant cela, vous devez tenter de prendre la premiere ligne en face, vous disposerez d'un soutient d'artillerie pour vous preparer le terrain. Vous devriez appeller le genie pour l'etat de votre tranchee au revoir lieutenant!"
Le lendemain a 6H15 tous les hommes sont prets, le lieutenant ne leur a pas dit qu'apres ils seraient en perm', la derniere fois les trois quarts sont restes dans la tranche, alors la il prefere jouer sur l'usure des hommes leur volonte de venger Farole, et aussi la haine des superieurs au chaud dans leur QG a 50 km du front.
6H20, le tir d'artillerie commence, on entend les marmittes arriver avec leur sifflement particulier, une premiere explose produisant un formidable jet de terre, de feu, de fer, et de chair humaine, puis le deluge s'abbat, provocant la mort a chaque explosion dans des hurlements de peur, d'agonisants!!
6H30 le deluge cesse, l'attaque doit etre lance.
Quand en milieu d'apres-midi la releve arrive, la tranchee n'existe plus, seule depasse de la terre la main du lieutenant tenant son pistolet pret pour l'assaut. La releve decide de se reporter sur une tranchee arriere.
Le tir etait trop court.

27 juin 2005

vengeance

Les trois individus rentrent dans le restaurant, tout de suite le maitre d'hotel leur souhaite la bienvenue, et les conduit vers une table discrete dans le fond du restaurant. Au meme instant une femme s'installe en terrasse, pose son sac a main sur la table reajuste ses lunettes de soleil. Un garcon lui demande s'il elle desire manger ou juste prendre un verre, elle commande un carpaccio de saumon et une salade de fruit avec une evian. De facon repetee elle regarde tout autour d'elle, comme si elle attendait quelqu'un. Meme une fois servit son attention etait plus attire par ce qui se passe autour d'elle que par son assiette.
Alors qu'elle termine peniblement sa salade de fruit, les trois hommes passent a cote d'elle et se dirige vers une puissante berline allemande. De suite, la femme lache de sa poche des billets qu'elle envoie sur la table et courre vers sa Fiat 500 et prend en chasse la berline. Elle essaie de facon discrete de suivre la puissante cylindree mais la circulation est dense en ce debut d'apres-midi et plusieurs fois elle a bien cru qu'elle les avait perdu. Enfin "l'allemande" se gare devant un immeuble de bureau, les trois hommes en descendent et rentrent dans le batiment. Un crissement de pneu retenti la Fiat 500 se gare a l'equerre devant la limousine, la femme sort de la voiture, elle se dirige d'un pas rapide, qui fint en une course vers l'entree du batiment, rapidement elle fait tourner le tambour, sort de son sac un pistolet Berette muni d'un silencieux, le pointe vers les trois individus qui sont de dos, la standardiste crie, les deux gardes du corps se retournent, deja les coups partent, l'homme du milieu s'effondre, un garde est touchea l'epaule. La femme fuit en direction de sa voiture, demarre sous les coups de feu du deuxieme garde. A peine passe t'elle le premier carrefour que les sirenes des voitures de police se font entendre. La course poursuite s'engage, elle roule au tombeau ouvert les yeux plein de larmes ,"c'etait pour toi papa!", le feu est rouge, elle accelere le pot de yahourt crache noir, elle evite de justesse le camion a sa droite en donnant un violent coup de de volant, la voiture part en travers et s'encastre dans la pile du pont, la voiture explose. Les voitures de police arrivent encerclant le brassier.

26 juin 2005

Le soir

La chaleur est pesante en cette fin de mois d'aout. Les vacances sont deja loin derriere, la vie normale a repris son cours, avec sa mollassonne habitude, la monotonie du travail, la vie urbaine trepidante, la chaleur n'aidant en rien a ce que ce rythme implacable evolue.  Il n'y a rien de pire qu'un travail qui soit repetitif. C'est ce qu'il se dit assis dans son canape un verre de grappa a la main, c'est ce qu'ils ont ramener de leurs vacances en Italie: Florence-Sienne-Veronne et pour finir Rome,4 jours. Mais la bouteille est quasiment vide, le mois de juin est un vieux souvenir sur photo punaise au mur et qui se balance au fond d'un verre. Il esquisse un sourire en regardant son verre, oui son travail est repetitif mais ce n'est pas non plus le travail d'ouvrier d'usine de construction automobile que faisait son pere. Visser 154 pieces par heure pendant 35 ans! Lui il est directeur d'un service interne dans une grande societe internationale, pour autant il trouve son travail repetitif, il a toujours l'impression de traiter les memes dossiers. Mais bon il prefere reprendre une gorgee plutot que de penser au boulot. Il observe par la baie vitree le ciel. Il semble torture, des lames de nuages sont entrecroisees avec des tranches de ciel rougeoyantes. Il s'approche de la baie, le contraste entre les couleurs du ciel et celle des toits de Paris est saississant.
Malgre la climatisation il ouvre la baie, de suite une bouffee de chaleur envahie la piece et le prend a la gorge, il lui faut quelques secondes pour retrouver son souffle. Puis il s'avance sur la terrasse qui domine Paris, la vue est toujours magique, meme si depuis son enfance des tours encerclent la ville, personnellement-et bien qu'il soit ecologiste- il ne les trouve pas laide au contraire l'esthetique a ete soigne mais le fait qu'elles ceinturent la ville sur le trace de l'ancien peripherique, cela etouffe la cite qui desormais a du mal a respirer, encore plus l'ete avec ses habituelles canicules. Paul, son epoux lui n'aime pas ces tours n'y paris d'ailleurs, lui souhaiterait partir d'ici, il ne veut pas elever des enfants dans un four ou regne pollution et delinquence. Cela entraine de terribles disputes entre eux deux, plusieurs fois ils ont failli se separer a cause de ce petit point de vue divergeant comme dit leur amie psychanalyste. Divorcer, ils ont failli a de multiple reprises. Mais le divorce dans la bourgeoisie parisienne homosexuelle qu'il frequente est assez mal vue. Sa soeur, lui a pourtant conseille de le faire, elle meme a divorce de son mari, depuis elle revit tout betement comme elle le dit si bien. En meme temps Bernard etait un gros con, il lui a toujours dit!
Il s'assoie dans une chaise longue en carbone kevlard, s'etire, il laisse evacuer tous ses problemes. La porte d'entree claque.
"Hugo, c'est moi!! Je suis rentre, t'es ou?? tu as le bonjour de Laurence et Nath'!!" "Je suis sur la terrasse!"
"Je prend une douche et j'arrive! Tu peux me preparer un truc rapide a manger s'tep?" " M'ouais ok!"
Il finit son verre d'un coup sec, se redresse, regarde la ville. Il s'apprete a se lever quand soudain il entend un bruit sourd lointain. "Paul vient vite c'est ce soir!" Il se leve s'approche de la barriere, il regarde vers le Sud-Est, ce n'est pas la premiere fois bien au contraire mais le spectacle l'impressionne toujours, un epais nuage de fumee se dessine au loin, et puis elles apparaissent, les cinq navettes, les unes a cote des autres avec ce petit decalage qui les fait ressembler a des nageuses synchronisees. Elles s'elancent vers Mars comme tout les trois pour ravitailler les pionniers qui s'y trouvent. On ne les apercoit deja quasiment plus lorsque Paul arrive une serviette autour des reins, il pose sa main sur l'epaule d'Hugo, mais celui-ci continue de suivre du regard les astronefs qui fonce dans l'univers en direction de la planete rouge.

17 juin 2005

"Et surtout..."

Il avance dans le brouillard, seule le lumiere produite par les phares de la DS19, lui offre une luminosite proche de l'irreel. le brouillard est dense, le froid lui pique le visage, pour autant il ne porte qu'une veste legere en lin, il n'a pas eu le temps de se changer en arrivant. A peine descendu de la caravelle provenant de Buenos Aires,  sur le tarmac d'Orly, Monsieur Henry etait la: "les informations recus hier sont tres confus, selon des sources assez mediocres, mais on n'en dispose pas d'autres, la cellule mere se situerait dans une ferme a la sortie de chatellerault, ne traine pas voici la cle! Et surtout gardez votre dicernement mon garcon!" La porte claque et Monsieur Henry s'en retourne vers la bar de la terrasse. Il n'a jamais vraiment compris le sens de cette phrase que lui delivre Monsieur Henry a chaque fois qu'il le quitte:" et surtout gardez votre discernement mon garcon!"
Enfin le moment n'est pas a la dissertation philosophique, pense-t-il.
Il atteint les premiers batiments du corps de ferme, en arriere il ne percoit plus les lueurs jaunatres des phares de son auto, devant lui la densite du brouillard diminue, il peut difficilement apercevoir le batiment d'habitation deux fenetres sont eclairees. Il fouille sous sa veste, en sort un browning (sans numero de serie). Apres une rapide observation du terrain il decide une approche. "Et surtout gardez votre discernement mon garcon!" Cette phrase lui martelle l'esprit, le decalage horaire aidant, ainsi que le souvenir du plateau repas de l'avion pris au dessus de l'atlantique, ne lui offre pas le maximum de ses moyens. Pour autant il est professionel, et il connait les enjeux de cette mission, il a derriere lui tout une equipe qui depuis des mois travaille sur ce dossier delicat. Alors il y va, browning en main, dans un silence de pro. Ombre furtive dans le brouillard. Au loin un bruit parvient de la campagne environnante, un leger vent se leve, par instant la lune perce parmis la chappe de brouillard.
Il decide de faire un dernier mouvement pour etre sur d'avoir une appreciation globale du lieu. Il se lance. Un coup de feu retentit. Instantanement les lumieres dans la maison s'eteignent. Un bruit sourd. Un corps s'effondre. "Et surtout gardez votre discernement mon garcon" Il soupire, s'eteint!!

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16 juin 2005

Mais pourquoi ??

Sur les premiers accords de "Storm Music" de Gil Scott Heron, il se verse un cognac, prend son journal et s'engouffre dans son fauteuil, sans age, sans couleur, mais avec un mauvais gout certain, ce qui fait son confort selon lui, car personne ne s'y assoie! Il commence a parcourir son canard, aucun article ne lui retient l'attention. Le journalisme d'aujourd'hui ne vaut plus rien pour lui. N'at'il jamais valu quelque chose.... s'enerver sur les journalistes ne le menera a rien, et il le sait. Du coup le journal vole par terre, reprend une gorgee de cognac. la douce chaleur qui se repend dans son interieur lui rappelle cette annee passee dans les Caraibes, ou il a bu le rhum le plus fort qu'il soit!
Mais quelque chose le travail, il n'a meme pas remarque que la musique c'est tue.
"Et si au final, c'etait toi l'explication!!" mais pourquoi Paul lui a dit ca, ce soir au club? Pourquoi lui? Il ne voit vraiment pas comment il peut avoir un lien avec ca!! Apres tout il n'y est pour rien, il n'est arrive que le lendemain lui!!
Il se leve vide son verre, se reverse un autre cognac, va vers la chaine stereo, choisi un cd au hazard, le met et retourne dans son fauteuil.
C'est frustrant, pense t'il de savoir que ce qui arrive est de sa faute, mais que l'on sait meme pas quel acte ou parole que l'on aura pu faire ou dire, engendre cette situation! C'est d'autant plus agacant pour lui qui d'habitude controle tout, il est maitre de ses emotions, de son comportement, devance ceux des autres. La, il est fragilise dans ses certitudes. Comment a-t-il pu laisser passer cela, il cherche toujours mais ne voit pas. La musique ronronne doucettement et le berce, apres quelque minute, epuise par sa journee et l'agacament qui lui fatigue les nerfs, il sombre dans le sommeil.

16 juin 2005

Geo et viandox

Il est dans un cafe de l'Est parisien, il n'y a pas une chaise pareil, celle sur laquelle il est assis, est recouverte de sky qui l'empeche de bouger librement sans que tout le troquet le sache, malgres la musique et les conversations des habitues!! Il a commande un diabolo kiwi, le serveur le regarde bizarrement "encore un tordu" pense t-il!! Sur la table en formica vert amende delavee il a le dernier GEO qui vient de paraitre, il vient de l'acheter et commence a le lire

"c'est fou en Papouasie il reste des peuplades qui refusent tout contact avec le monde exterieur!!"

"Un picon biere s'il vous plait" c'est une femme qui vient d'entree et de passer sa commande!!
Apres avoir echanger deux mots avec un des piliers present a la breve toujours pertinente, elle s'approche de la table en formica vert amende delavee

"je prefere modes et travaux"

Il l'a regarde etonne, elle s'assoie dans le fauteuil de cinema qui se trouve de l'autre cote de la table, lui n'avait pas ose le prendre "un fauteuil de cine dans un bar c'est louche!!"
Elle s'allume une clope, il hesite et pui non, il ne lui dit pas que la fumee de cigarette le derange et que fumer tue et puis apres tout selon le GEO de cette semaine, les peuplades de Papouasie fument aussi, alors!!

Il repart dans son magazine mais relevant tout de suite la tete lance:

"hep garcon!! Laissez tombe le diabolo!! Mettez moi plutot un Viandox!!"

"Un vrai tordu!!" maugrée le garcon!!

La fille esquisse un sourire.

15 juin 2005

L'open space!!

Voici un premiere histoire, d'autres suivront bien entendu!!



Le telephone sonne, Herbert decroche:

"hum hum, ok tres bien c'est compris!!"

Puis sous les yeux de ses collegues de bureau qui c'etaient regroupes autour du telephone, il se leve et marche en direction de l'ascenseur, appuie sur le bouton d'appel, les regards incredules des membres du bureau sont toujours fixer sur lui, il ressent leur presence dans son dos!! La porte de l'ascenseur s'ouvre il monte dans l'ascenceur appuie sur un bouton, puis la porte se referme!!

Les regards continuent a fixer l'ascenceur bien que Herbert ait disparu de leur vision, la stupeur a pris le pas sur l'interrogation parmis les personnes presentes!!

La porte de l'ascenceur se rouvre brusquement, accompagnee par un sursaut d'effroi du groupe d'employers rester la immobile!!
Herbert apparait:

"Ah oui j'allais oublier, le patron veut tous nous voir dans son bureau, au sujet de la prochaine campagne de publicite!"

Et la porte se referme a nouveau, ils seront obliges de prendre les escaliers...

15 juin 2005

bienvenue

Bonjour sur le storyblog, celui ci a pour but de rassembler des textes, histoires, aventures provenant de mon imagination!!

Voila pour l'instant a bientot!!

    ouaibe

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